Connu / https://resumegiec.wordpress.com/2021/08/11/rapport-du-giec-resume-pour-les-decideurs/
Traduction française simple et non officielle
Table des matières :
Introduction
A. La situation climatique actuelle
B. Futurs climatiques possibles
C. Informations climatiques sur l’évaluation des risques et l’adaptation régionale
D. Limiter le changement climatique futur
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D.2. Des scénarios avec de faibles ou de très faibles émissions de Gaz à effets de serres (SSP1-1.9 et SSP1-2.6) entrainent sous plusieurs années des effets perceptibles sur les gaz à effets de serres et sur les concentrations en aérosols, ainsi que sur la qualité de l’air, comparé aux scénarios avec de fortes ou très fortes émissions de GES (SSP3-7.0 or SSP5-8.5). Sous ces scénarios opposés, il faudra 20 ans pour que des différences entre les tendances de températures de la surface mondiale soient perceptibles, et une plus longue période de temps encore pour la plupart des autres facteurs de changement climatique. (fiabilité forte)
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Notes de bas de pages :
1 Tout au long de ce rapport, les cinq scénarios illustratifs sont désignés par l’abréviation SSPx-y, où « SSPx » désigne la trajectoire socio-économique commune et « SSP » décrit les tendances socio-économiques sous-jacentes au scénario ; « y » désigne le niveau approximatif du forçage radiatif (en W/m2), résultant du scénario en 2100. Une comparaison détaillée avec les scénarios utilisés dans les précédents rapports du GIEC est fournie dans les sections TS1.3, 1.6 et 4.6. Les SSP qui sous-tendent les scénarios spécifiques de forçage ne sont pas évalués pour par les Indicateurs de la gouvernance mondiale. L’étiquetage SSPx-y assure plutôt la traçabilité de la littérature sous-jacente dans laquelle les scénarios de forçage sont utilisés pour alimenter les modèles climatiques. Le GIEC est neutre en ce qui concerne les hypothèses sous-jacentes aux SSP, qui ne couvrent pas tous les scénarios possibles. Des scénarios alternatifs peuvent être envisagés ou développés.
2 Le dépassement est défini ici comme le fait que la variation de la température à la surface du globe, harmonisée sur une période de 20 ans, dépasse un niveau défini de réchauffement planétaire.
3 La variabilité naturelle désigne les fluctuations climatiques qui se produisent sans aucune influence humaine, c’est-à-dire la variabilité interne combinée à la réponse à des facteurs naturels externes, tels que les éruptions volcaniques, les changements de l’activité solaire et, sur des échelles de temps très longues, les effets orbitaux et la tectonique des plaques.
4 Les changements projetés dans les sécheresses agricoles et écologiques sont principalement évalués sur la base de l’humidité totale du sol. Rappelons qu’une sécheresse agricole et écologique (au regard du biome affecté) est une période avec un déficit anormal d’humidité du sol, qui résulte de la combinaison d’un manque de précipitations et d’une évapotranspiration excessive et qui, pendant la saison de croissance, affecte la production agricole ou la fonction de l’écosystème en général. Les changements observés dans les sécheresses météorologiques (déficits de précipitations) et hydrologiques (déficits de débit) sont distincts de ceux des sécheresses agricoles et écologiques.
5 Les autres émissions sectorielles sont calculées comme étant le résidu de l’absorption nette de CO2 par les terres et les océans, ainsi que les variations prescrites de la concentration de CO2 dans l’atmosphère, dans les simulations CMIP6. Ces émissions calculées sont des émissions nettes et ne séparent pas les émissions anthropiques brutes des absorptions, qui sont incluses implicitement.
Connu / https://twitter.com/ReveilEcolo/status/1425723014289805312 "Pour un réveil écologique @ReveilEcolo · 12 août"